Je suis né le 10 janvier 1977 dans la périphérie de Los Angeles à Westfield de l'amour de ma mère, Constance Langdon et de mon père Hugo Langdon. Ma vie n'a jamais été facile et très mouvementée. Je n'ai pas beaucoup souvenir du peu d'enfance à laqulle j'ai eu droit. Ma mère avait un gros problème d'alcoolisme bien qu'elle l'ait toujours nié et ne s'occupait presque jamais de moi, allant même jusqu'à m'insulter lorsqu'elle était saoule. Je n'ai pas beaucoup connu mon père, Hugo, qui est mort lorsque j'avais 6 ans en 1983. D'après ma mère il entretenait une liaison avec notre bonne et elle l'aurait tué, c'est à partir de ce moment-là que tout a basculé pour moi, j'ai commencé à me mutiler, d'abord très légèrement, juste quelques éraflures puis à la fin de ma vie les cicatrices étaient devenues bien plus profondes. Mais j'avais ma soeur, Adélaide, bien qu'elle souffrait de trisomie et mon frère, Beauregard, qui étaient là pour moi. Je les ai aimé de tout mon coeur, ils comptaient beaucoup pour moi.
Plus les années passaient moins je supportais les liaisons que ma mère entretenait avec d'autres hommes, nos relations se dégradaient de jours en jours si bien que je me mis à la détester, je ne la considérais même plus comme tel.

La pauvre femme rêvait d'avoir de beaux et grands enfants, mais les seuls qu'elle réussit à avoir furent handicapés ou dérangés. Beau était le plus touché de nous quatre, suivi d'Adélaide et moi. Moi, j'étais le moins touché. J'avais juste quelques troubles manteaux mais, ils s'aggravèrent considérablement lorsque mon « beau-père », Larry Harvey vint à tuer mon frère, soit disant pour écourter ses souffrances, mensonge. Il n'avait pas à faire ça, à toucher au peu de famille que j'avais. A cette époque-là, j'avais de sérieux problèmes avec la cocaine et c'est à ce moment-là que je décida de me venger, de le tuer pour venger Beau. Avec la cocaine, tout devenait possible.
Le lendemain du meurtre de mon frère, je décida de mener une guerre Sainte, mais avant ça, je partis à l'endroit où il travaillait pour l'immoler, le purifier. Tout d'abord je lui jeta de l'essens dessus avant de craquer une allumette et de le laisser là, gesticulant et hurlant de douleur. Que c'était bon, jouissif même.
Une fois ma petite vengeance commise, je pris les armes et me rendis au lycée. J'en voulais plus, toujours plus. Ces gens-là n'avaient pas le droit de vivre si mon frère était mort. Une fois arrivé, je fusilla tout ce qui bougeait, ils n'avaient juste pas le droit d'être si heureux alors que moi j'avais tant souffert.
J'en tua un, puis deux, puis trois avant de faucher 15 vies. On se rappela longtemps de moi pour le massacre de Westfield High, tant qu'à Larry, il survécu mais, resta réduit à une apparence hideuse. J'étais presque plus satisfait que s'il était mort, ainsi il porterait le visage de la honte pour toute sa vie et n'oublierait jamais ce qu'il avait fait.
Une fois tout ce massacre derrière moi, je rentra à la maison et m'enferma dans ma chambre, prenant une seconde dose mais, des membres du SWAT ne mirent pas longtemps à me retrouver. . Dans un premier lieu, je ne me défendis pas, restant doux comme un agneau et accomplissant ce qu'ils voulaient de moi. Mais je décida de riposter, après tout ils ne me comprenaient pas, c'était une erreur. Je saisis mon revolver avant qu'ils mirent fin à mes jours de 15 balles dans l'abdomen. Je tomba lourdement, les yeux grands ouverts. Un long flot long et chaud se rependant sur le parquet de mon domaine, mon antre. Je sentais mon coeur battre de moins en moins fort jusqu'à s'éteindre complètement. Les voix se firent de plus en plus lointaines jusqu'à disparaître complètement. Je me vis alors allongé là, j'étais au-dessus de moi. Je me voyais, la peau blafarde et sans vie. J'étais choqué, était-ce vraiment moi ?Je suis mort, bel et bien mort, à l'âge de 17 ans dans ma chambre et à présent je me voyais, j'étais un fantôme. Quelques jours plus tard je fus enterré, mais voilà, quelque chose clochait. J'étais toujours là. Je pouvais agir en devenant invisible ou si je le voulais être comme le plus commun des mortels, vu et palpable. C'était étrange, j'agissais sur le monde qui m'entourait, je pouvais me manifester à ma guise. Et c'est à partir de là que j'entama une longue période d'errance jusqu'à arriver dans la petite ville d'Aiden où je décida de déposer mes bagages.